Mais enfin kesako que ce Kwanzaa que nous annonce Grace Bailhache ? Oui chers lecteurs, après noel, plus rien ne va, non seulement je soliloque, mais en plus je fais mine de parler à mon alter ego invisible. Tiens, je vois une grande voiture stationnée devant la maison avec écrit dessus « Sainte Anne », je ne suis pas bonne en saint et sainte, je ne sais plus qui était Anne…Sic…
J’ai été introduite au Kwanzaa par mon amie américaine Robin qui la célèbre depuis plus de 10 ans maintenant. Jusqu’ici je n’avais pas eu d’élan particulier pour ces 7 jours de fête. Certainement parce que je n’avais rien compris, j’associais la Kwanzaa à une religion, à un mouvement politique et aux seuls noirs américains, et en cela j’avais tort. La Kwanzaa* est un moment de fête de la communauté, de la famille, de la culture, qui court du 26 décembre au 1 janvier et qui avait été crée à l’origine par Dr. Maulana Karenga pour permettre aux afro-américains de se réconcilier avec leur héritage africain, de se réapproprier une partie identitaire afin de mieux créer la nouvelle.
Pourquoi m’intéresser tout à coup à cette Kwanzaa ?
Je ne suis ni rupture identitaire, ni en guerre contre quoi que ce soit. Cela fait bien 4 ans que je ne fête plus noel, je ne trouvais plus de sens à une fête pour laquelle, il n’était plus question que de cadeaux et d’achats. Or cette année, grâce au blog, grâce aux échanges sur la chaine you tube et aussi à Facebook, l’envie de partager autour de célébration m’est revenue. Et c’est tout naturellement, que j’ai retrouvé les vieilles coupures d’articles de mon amie Robin et que j’ai trouvé 4 bonnes raisons de célébrer la Kwanzaa cette année pour la première fois :
- Son demi siècle : au regard du temps de l’histoire et en comparaison des autres célébrations la Kwanzaa est toute jeune, elle a été créé 1966 et elle aura 50 ans en 2016. Pour moi, c’est une date importante et je tiens à mieux la connaitre avant cette date. Lorsque Dr. Maulana Karenga l’a crée, la Kwanzaa était circonscrite à la population afro-américaine, le contexte d’alors le dictait : l’Amérique ségrégationniste, les de Watts,au fil du temps et des changements, l’ouverture s’est faite à la diaspora issue du continent africain.
- L’universalisme du message : Chaque fin de l’année, nous faisons le bilan des mois écoulés et les préceptes du kwanzaa sont là pour nous éclairer le chemin de façon à terminer une année sereinement et à commencer une autre avec une énergie et un mental remis à jour.
- Simplicité de pratique : les quelques objets associés à cette fête ne sont ni contraignants, ni difficile à trouver et sont substituables donc à la portée de tous : la coupe de l’Unité (Kikombe cha Umoja), le bougeoir (Kinara), l’épi de maïs (Muhindi), les présents (Zawadi), le drapeau (Bendera)
- Le chiffre 7 est maitre : le mot Kwanzaa comporte 7 lettres, la célébration se pratique pendant 7 jours sur la base de 7 principes avec un chandelier à 7 branches dont chacune représente un des préceptes qui sont : Umoja, (l’unité, union), Kujichagulia (l’auto-détermination), Ujima (le travail collectif et la responsabilité), Ujamaa (la coopération économique), Nia ( le but), Kuumba (la créativité) et Imani (la foi)
Je me lance dans cette aventure aujourd’hui, et comme toujours, vous êtes invités à la table de plusieurs manières, soit en commentant sur votre connaissance ou méconnaissance de cette fête, puis, pour ceux qui sont également sur Facebook, en participant carrément sur la page. Non, je ne vais pas refaire comme pour le calendrier, mon emploi du temps ne me le permet pas.
Voilà ce que je vous propose : c’est de choisir un ou plusieurs précepte qui vous inspire et de me poster une image avec la mention #Kwanzaa@gracebailhachemytelepropartner, une vidéo, enfin ce que vous voulez sur la page, à condition bien entendu, qu’il y’ai un lien entre votre image et un des préceptes du kwanzaa. Ce n’est pas bien compliqué, je vais suivre l’ordre donc aujourd’hui 26 décembre vous pouvez poster tout ce que vous inspire le premier précepte.
J’ai hâte de vous lire dans les commentaires !
* A vrai dire, j’ignore si Kwanzaa est un mot masculin ou féminin, je trouve que le féminin sonne mieux à mon oreille. Il me faudrait consulter un spécialiste de la langue swahili pour avoir le fin mot de l’histoire.
Je crois bien que tes explications m’ont vraiment bien éclairer !! Je comprends mieux le sens de cette célébration ! à tel point que je voudrais bien la fêter moi aussi l’an prochain et partager cette connaissance autour de moi ! !!
Aussi, j’ai une question : si dans ton article, il y avait 7 raisons, tu n’en as cité que 4 ici, alors je me renseignerai sur les 3 autres car cela m’intéresse !
Je pense même en faire un des prochains sujets d’étude à mes élèves du groupe « Avancé » !
Merci merci encore d’avoir porté ce thème à ma connaissance !!
Gérald Articles récents..Mercredi 20 Novembre 2013 : La Journée des droits de l’enfant
Eh bien je suis ravie d’avoir pu éclairer ta lanterne sur cette célébration. Mea culpa, Alphonsyne et le coach m’avait déjà signalé cette coquille et je ne l’ai pas modifié à temps. Oups !
Au départ pour jouer sur le chiffre je voulais proposer 7 bonnes raisons, et puis finalement, j’ai renoncé à faire un article trop long. Donc, c’est une figure de style, chacun peut trouver 1001 raisons de la célébrer ou pas. D’ailleurs, je me suis récemment abonnée à la chaine d’une jeune femme sur YT qui m’a conforté dans l’idée que j’avais désormais la Kwanzaa et je viens de voir qu’elle m’a dédié un petit bout de vidéo de leur célébration, je ne l’ai pas encore commentée, mais j’ai trouvé çà très Kwanzien…
Je ne connaissais pas en tout cas merci de m’avoir appris et puis c’est bon pour les américains nous autres on a nos racines, notre histoire et nos ancêtres.
C’est à la fois vrai et faux Lafleur. Certes, je ne suis pas en quête de racines, cependant, il ne faut pas réduire la Kwanzaa aux américains, l’idée d’échange dans la diaspora est présente depuis le départ et c’est celle là même qui m’intéresse le plus aujourd’hui. Merci d’avoir commenter.