Céline Dion est allée au bout de son rêve. Et si son mentor, Pygmalion, époux, manager etc… a su déceler son potentiel dès son plus jeune âge, c’est de concert me semble t-il qu’ils ont bâti pierre après pierre, des années durant une carrière de grande diva de la pop. C’est la raison pour laquelle je parle de « dream team » quand j’évoque leur partenariat. J’en vois déjà un ou deux parmi vous, qui se demande, si je n’ai pas craqué sous le coup de la canicule. Absolument pas, patience les amis, voilà comment tout à commencé. La semaine dernière la jeune Chloé m’a contacté sur youtube pour me demander des conseils pour devenir une chanteuse connue dans le monde. Rien que cela se demanderont certains ? Mais oui, après tout pourquoi pas ? Si on ne peut pas rêver grand à 20 ans alors quand ? Je suis la première à adhérer au fameux slogan de New-York « the sky is the limit », j’ai donc mené ma petite enquête pour voir ce que je trouvais en la googlelisant, j’ai écouté ses maquettes, discuter à bâtons rompues avec elle avant de lui conseiller de ne pas abandonner ses études d’esthéticienne. Comme je l’ai sans doute mentionné ici et là dans divers articles, je suis en plein développement des case studies (étude de cas) que je vous présenterais ultérieurement, et c’est dans ce cadre que parfois j’examine plus attentivement les contacts susceptibles de faire partie de cette aventure. Chloé ne sera pas un case study cependant, notre brève rencontre a donné naissance à cet article. En partant de son idole Coline Dion, j’ai tiré 4 leçons de personal branding & de marketing dont pourraient s’inspirer des aspirantes au rang de diva mais aussi toute personne souhaitant aller au bout de ses rêves.

1° Leçon : habillage de la voix ou comment rendre l’effort invisible

La première leçon que l’on apprend, en regardant les quelques documentaires consacrées à Céline Dion, ou en écoutant les artistes avec lesquelles elle a collaboré, c’est qu’elle est avant tout une TRAVAILLEUSE. Eh oui contrairement à certaines personnes qui fort d’un filet de voix sympathique se croit dispensé de vocalises, de répétition et de cours, Céline Dion n’arrête jamais, sauf quand elle doit reposer sa voix. Dès le départ et je pense que c’est ce que René Angelil a vu en elle, Céline Dion avait la discipline chevillée au corps, voulant faire mieux et encore mieux. C’est ce travail qui rend l’effort invisible, même dans les notes les plus hautes, ni grimaces, ni souffle court, rien, tout coule avec fluidité. C’est çà l’habillage de la voix, celui-là même qui rend l’effort invisible.

2° Leçon : habillage du caractère ou comment plaire en restant « soi-même »

Lorsqu’on entend parler Céline Dion, ce qui frappe en premier lieu outre ce « charmant » accent québecois c’est ce côté comment dire ? Brut de décoffrage, naturel pour ne pas dire nature. Elle semble dire tout ce qui lui passe par la tête avec simplicité, bonne humeur et se fiche pas mal d’être moquée ici et là. Oh ! J’imagine que comme tout le monde, plus jeune, elle en a certainement souffert, cependant la force de la dream team, c’est de ne pas avoir voulu gommé ses aspérités, lui donner un discours convenu, qui l’aurait enfermé dans un personnage non choisi. Le génie de cet habillage est d’avoir mis en pratique le « deviens qui tu es » Nietzschéen. En effet, pourquoi vouloir chasser un naturel qui de toute façon serait revenu au galop pour être encore plus gênant ?

3° Leçon : habillage du physique ou comment le canard devint un cygne

Cette leçon se passe d’un flot de commentaires, les images d’archives parle d’elle-même. Le talent ici est de ne pas avoir fait une transformation trop radicale qui aurait pu éloigner les fans de la première heure. C’est donc sur près d’une décade que Céline Dion s’est progressivement transformée physiquement, s’essayant avec l’humour qui la caractérise à toutes sortes de coiffure et de looks. Contrairement à d’autres personnalités faisant grand mystère de leurs intervention alors même que des images sont là pour les étayer, la dream team a choisi de ne pas communiquer là dessus, mais de ne pas non plus cacher quoi que ce soit. Cet habillage physique est donc passé comme une lettre à la poste.

4° Leçon : habillage du show dans le temps ou comment durer sans lasser

Dans show business, il y’a deux mots, et le troisième est sous entendu mais bien présent : le temps. Qui a déjà eu le bonheur d’assister ou de voir un concert de Céline Dion, sait que la chanteuse mouille sa chemise pour son public, et que le show est garanti. la dream team ne se moque pas de ceux qui viennent la voir, l’entendre, le show qui est offert se veut mémorable pour chaque personne ayant pris son ticket. Tout est préparé aux petits cordons, là c’est l’école nord-américaine qui prend le relais et le résultat est éloquent, le public conquis est prêt à faire des kilomètres pour en reprendre encore une dose. Puis il le temps qui coule, là c’est le plus difficile, le plus angoissant pour ceux qui ont connu le succès : il faut se renouveler et durer. Là encore, la dream team grée à merveille et c’est à Las Vegas qu’elle consolide son assisse. La ville de toutes les extravagances méritait bien une diva de cette qualité.

Voyez-vous d’autres leçons à tirer de la carrière de Céline Dion ?