New-York (1) : inspiratrice souvent imitée et jamais égalée

grace bailhache new york time squareUn jour j’irais à New-york avec toi chantait le groupe Téléphone il y’a un siècle au moins. Téléphone c’est la musique française de ton époque tantine Grace ? Hum ! hum ! Comment dire, l’expression « ton époque » est si jurassienne qu’accolée à mon prénom, j’ai eu l’impression que la question s’adressait à ma mère-grand. Il vaut mieux fermer la parenthèse et en rire.Je savais bien que je n’aurais pas dû laisser la porte ouverte pendant la mise en boite de l’épisode 8 des lundi de motivation enregistré depuis « ze big apple » et dont le thème est comment s’inspirer sans imiter les modèles qui ont atteint l’objectif que l’on vise ? Un thème qui va comme un gant à la ville monde, celle de statue de la liberté où le cosmopolitisme n’a d’égal que le gigantisme. En moins de 5 minutes sur Time Square j’ai entendu parler pas moins de dix langues, en une journée, j’ai vu des accoutrements qui ferait passer l’excentrique John Galiano pour le jumeau de Patrick Fiori dont par ailleurs j’aime la voix. Le marketing est une seconde dans cette ville, les vendeurs rivalisent d’ingénuité pour vous séduire qui, pour vous faire acheter des babioles, qui des places de spectacles, et le tout sans agressivité ni marchande. Et que dire, du fait que Scott Fitzgerald aurait gloussé de satisfaction à voir cette affiche de la troisième adaptation de son roman « Gatsby le magnifique » ? Bon oublions un peu la ville et revenons à notre sujet du jour.

meme robe resultat different copycatDifficile de dire, laquelle de ces deux jeunes femmes s’est inspirée de l’autre, n’est-ce-pas ? Pour illustrer le fait que le marketing personnalisé est important, j’aime proposer de temps à autre sur la page Facebook, ce genre d’images, çà a l’air d’une simple « fashion police », mais en fait, c’est une démonstration de que l’on peut avoir la même idée, proposer le même produit et obtenir des résultats différents parce que notre « packaging » ne sera jamais le même. L’idée de cet épisode est de voir comment éviter les « doublons » lorsque nous avons un projet, une idée et que le moment de la réalisation se profile. La Fontaine s’était inspiré des fables d’Ésope en y apportant une valeur ajouté et sa propre créativité, après quelques années à faire comme les autres « yéyés » de simple adaptations de standards américains, Claude François s’est inspiré de la Motown pour créer une personnalité nouvelle, inédite et unique en France, un chanteur looké, danseur, accompagnée de créatures de rêves ; bref comme disait

TS Eliot : Les poètes novices imitent, les poètes expérimentés volent. Les mauvais poètes salissent ce qu’ils empruntent, les bons poètes en font quelque chose de mieux ou à tout le moins quelque chose de différent.

copycat inspiration same dress beyonceCette chanteuse Philippine a poussé à l’extrême son admiration pour Beyoncé alors qu’elle n’en a pas besoin, elle a une voix assez puissante, et un physique assez gracile pour faire des choix plus conforme à sa « plastique ». Mais que voulez-vous, quand on aime…On se laisse facilement aveugler en pensant qu’il nous suffit de revêtir la robe, la veste ou le gant de notre artiste préféré pour faire la blague. Heu…je n’en parle pas dans l’enregistrement mais adolescente, j’ai eu une phase totale look Michael Jackson, elle n’a pas duré, mais je sais ce que c’est que d’être admirative à ce point. Et aujourd’hui je ne compte plus les sites, blogs ou chaines your tube qui parlent des mêmes sujets, avec les mêmes images et la même présentation, et chez certains c’est carrément pathétique de voir à quel point l’imitation est grossière… Le problème de l’imitation c’est quand elle devient du plagiat pur et simple.

Je vous souhaite une bonne écoute de cet épisode et un bon début de semaine.

Et vous, quelles sont vos sources d’inspirations ? Avez-vous déjà été admiratif au point d’imiter quasi totalement quelqu’un ?

8 commentaires sur “New-York (1) : inspiratrice souvent imitée et jamais égalée

  1. Ping : Xavier
    1. C’est drôle que tu dises çà, ce n’est pas très loin de ce que je pense. Entre nous, j’attendrais ton retour de Vegas pour avoir un autre aperçu de l’Amérique.

    1. Eh oui, je vois que tu sais être raisonnable que tu as assez de personnalité pour ne pas chercher à dupliquer celle d’un autre, mais on ne peut pas en dire autant de tout le monde.

  2. Bon il y’a plusieurs choses à dire là dessus mais avant, je t’ai envoyé quand même les corrections, parce qu’il y’a pas mal de petites coquilles que tu peux enlever. Autrement, pourquoi tu n’as pas mis la vidéo comme pour les autres ? Et troisième chose, je suis d’accord avec toi sur plusieurs points, mais je crois que la globalisation a une influence. Les USA veulent transformer le monde en sous Amérique et les gens ne marchent pas, ils courent comme des moutons. Tout le monde filme comme eux, tout le monde s’habille comme eux et mangent comme eux. C’est dramatique.

    Alph

    1. Ouf j’ai fais les corrections, merci très chère. Le site fonctionnait encore bien quand j’ai fais cet article, je n’avais aucune raison de faire un doublon pour la vidéo. En plus, le texte et les images ont font déjà un long papier.

      L’influence américaine est indéniable mais elle est moindre que ce que l’on veut bien en dire aussi. Tout excès nuit, peu à peu, les gens en ont progressivement marre, alors si des productions locales se montrent à la hauteur, elles seront privilégiées.

  3. Ping : Jean-Louis
    1. Vous avez raison coach, je n’ai pas poursuivi l’envoi de liens vers les articles mis à jour à mon retour des USA. Mais l’avantage du blog c’est que vous pouvez parcourir les articles passés grâce au bouton des archives. En relisant l’article, je ne suis pas aussi satisfaite de ma démonstration. En revanche, je vous remercie de partager vos modèles, je vais faire recherche sur eux, parce que si leurs noms ne me sont pas inconnus, je ne peux en dire autant de leurs parcours.

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