Walt Disney savait générer des idées innovantes, trouver rapidement les solutions les meilleures, comment procédait-il ? Suite à l’article 10 façons de booster votre créativité , vos réactions ont été telles que j’avais promis lors de nos échanges de revenir sur le thème en l’abordant sous un autre angle. Être créatif n’est pas donné à tout le monde certes, cependant la créativité n’est pas non plus un Graal inaccessible. Aujourd’hui plus qu’hier, quelque soit le domaine d’activité dans lequel vous évoluez, il est indéniable que l’offre est considérable, il appartient donc à chacun de se démarquer et faire preuve de créativité est une clef pour y parvenir.
En réalité, c’est Robert Brian Dilts auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la Programmation Neuro-Linguistique plus couramment appelé PNL qui a développé cette stratégie dite Méthode de Disney en se basant sur les processus de créativité utilisé par Walt Disney. En quoi consiste cette méthode ? Le postulat de Robert Dills est que Walt Disney se distinguait des autres par la pratique d’un jeu de rôles qui lui permettait d’explorer une idée, un concept en se mettant dans la peau de trois personnalités différentes : le rêveur, le réaliste et le critique.
Selon les circonstances, selon que vous soyez seul ou en groupe, que vous disposiez d’un grand espace ou pas, vous pouvez mettre en pratique ce jeu de rôle, soit en utilisant des chaises ou des chapeaux, soit en utilisant une pièce à part. Ainsi chaque projet ou idée sera envisagé à tour de rôle sous les trois angles différents.
Le rêveur a pour caractéristique principale d’être enthousiaste et absolument sans limite. Avec cette casquette, assit sur sa chaise ou encore isoler dans une pièce de rêveur, on devient un visionnaire, qui donne toutes les idées qui lui viennent à l’esprit aussi farfelues soient elles. Pour démarrer la séance, on peut s’orienter à l’aide de questions types de ce genre : si tu avais une baguette magique, comment procéderais tu, à quoi ressemblerait ta création, comment l’utiliserais tu ?
Une fois cette partition terminée, on enlève ce chapeau, on quitte la chaise ou la pièce du rêveur et on passe à la personnalité suivante.
Le réaliste a pour particularité d’être pragmatique et de ne s’attacher qu’au côté pratique. Dans sa peau, sur sa chaise ou dans une pièce consacré à cette partition, on devient concret et constructif pour évaluer les différentes étapes et les conditions nécessaires à la réalisation de l’idée ou du projet. Les questions pouvant aider à la réflexion dans ces cas là sont de cet ordre là : de quelles ressources auront nous besoin, quel projet sera le plus utile ou inspirera le plus ou encore quelle idée pourrait être implantée plus rapidement ?
Une fois achevée la réflexion pratico-pratique l’on se départit de la casquette, on quitte la chaise ou la pièce du réaliste pour terminer avec la dernière personnalité du jeu.
Le critique a une fonction de remise en cause constructive parce que sa particularité est d’évaluer les avis des uns et des autres, questions, d’identifier les risques de tel ou tel choix, En effet, c’est un peu un mélange de ce que l’on appelle communément l’avocat du diable, ou plus prosaïquement l’empêcheur de tourner en rond mais dans le bon sens du terme. Le poil à gratter qui imagine les scénarios catastrophes bref, le Saint-Thomas qui doute à juste titre pour que le maximum de points faibles soient évacués.
Une fois les trois personnalités au crible que se passe t-il Grâce me demanderez-vous ? Eh bien, chers lecteurs, chez Walt Disney, la coutume était de reprendre l’exercice jusqu’à atteindre l’objectif de départ. Il existe également une variante qui consiste à ajouter un quatrième quidam qui jouerait le rôle de la Suisse à savoir une personne totalement neutre qui en somme donnera un avis, un conseil à partir de la vue d’ensemble. Secouez le, et voilà…
En pratique et après l’avoir utiliser fréquemment, ce que j’en pense c’est que, plus qu’un simple Brainstorming, la méthode de Walt Disney est une stratégie tridimensionnelle qui a l’avantage d’être ludique. Son avantage est que vous pouvez l’utilisez seul ou en groupe pour stimuler la créativité, générer de nouvelles idées ou trouver des solutions à un problème. Vous pouvez choisir le procédé qui vous convient ou correspond à votre situation et à l’espace dont vous disposez.
A présent, à vous de répondre à mes questions : connaissiez-vous cette méthode ? l’avez-vous déjà testé ? dans quel contexte et avec quels résultats ? De laquelle de ses personnalités vous sentez-vous le plus proche rêveur, réaliste ou critique ?
A vous lire dans les commentaires chers lecteurs !
Je me souviens que tu m’as fais joué à çà d’une certaine manière, ah oui maintenant je comprends mieux, merci Grace.
Absolument Marion. Je pensais t’avoir donné un bon indice….Oups ! Maintenant tu connais la source !
J’ai pratiqué dans ma première entreprise c’est là que j’ai découvert la PNL. Au plaisir de continuer à te lire
Merci Christian pour le partage !
Je ne suis jamais allée au bout de la stratégie gros blocage avec la partie critique et manque de rigueur pour le process, une fois le premier cycle fini j’ai craqué.
Solange, ce sont des choses qui arrivent plus fréquemment qu’on ne l’imagine avec tous les outils. Ils ne sont pas magiques, personne ne réussit du premier coup à avoir les résultats escomptés. J’espère que tu persévéreras !
On a parfois utilisé une méthode qui ressemble à celle ci mais ce n’est pas du tout çà, à mon avis c’est parti de cette idée de plusieurs points de vue, sauf que là, il n’y a pas de répétition, ni de role bien précis, tout le monde réfléchit en meme temps au fur et à mesure dans le meme espace.
Ah voilà qui m’intéresse Laurence, merci d’en avoir parler, un plus sera le bienvenu si tu peux….A suivre !!!
Je trouve çà difficile à faire tout seul, comment changer sa façon de voir comme çà juste en changeant de chapeau ou de pièce ?
Avec de la pratique chère Fatou, comme dit l’adage c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Il faut essayer au moins une fois déjà et voir s’il y’a des freins pour passer d’un rôle à l’autre. Peut-être seras tu surprise ?
Pour ma part j’ai découvert cette méthode il y’a 4 ans et c’est enrichissant à tout point de vue autant personnel que professionnel. Ce qu’il faut surtout c’est répéter le processus de 2 à 3 fois pour épuiser toutes les hypothèses et toutes les situations. En plus il faut vraiment à chaque fois rester completement dans l’état d’esprit du personnage dans lequel on se trouve sinon çà ne marche pas.
Merci beaucoup pour ce témoignage Jacques-Henri. Dois je comprendre que tu ne le fais plus désormais ?
Nouveau pratiquant grâce à toi, pour l’instant ce n’est pas du bon à 100% mais on avance déjà là ou on stagnait avant. Une chance d’avoir ton mail bientôt Grace ?
C’est fait depuis le week-end dernier pour le mail Jérôme. Pour le reste, nous en sommes tous là tu sais, il faut à chaque fois recommencer depuis le début.
J’ai grandement tiré profit de cette méthode dernièrement. J’étais sceptique mais j’ai été convaincu en fait au fur et à mesure que nous passions d’un pièce à l’autre il y’a tellement de possibilités et des solutions que je suis maintenant convaincu à 200 % ;
Super Charles ce retour sur expérience ! Contente de te relire à nouveau par ici !
Comment vas tu Grace ? J’ai beaucoup de tes citations de Facebook enregistrée sur mon ordinateur et j’ai retrouvé une que j’avais gardé et que tu m’as rappelé l’été dernier. « Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. »
Eh bien là, pour une surprise, c’est une surprise chère Paulette… Merci de nous rappeler cette citation ! Je vais bien, juste un peu débordée, mais on se parle très vite.
Merci pour ce très bel article qui m’a donné envie d’en savoir plus sur Walt Disney et son parcours.
J’en suis ravie Raymond, merci de nous tenir informer si tu découvres un plus qui ajouterait à l’article.