Difficile de trouver un sujet de saison qui réponde à la fois à la grille rédactionnelle du blog tout en étant quelque peu léger. J’étais sans inspiration jusqu’à ce qu’une amie m’invite à une séance ciné sous les étoiles dans son jardin, avec je vous le donne en mil au programme la serie des Die Hard avec Bruce Willis himself. Je vous rassure, les trois épisodes n’ont pas été projetées à la suite. N’empêche que c’est à cette soirée que je dois de m’être souvenue de la sortie « Le marketing de la nudité : le cas Scout LaRue Willis C’était en mai dernier et les journaux en ont fait leur choux gras. Pensez-vous qui serait assez fou pour manquer une telle aubaine de faire une fille racoleuse et appâter le chaland avide de tragédie familiale, de chair exposée tout en jurant ses grands dieux comme le tartuffe de Molière en son temps : mais couvrez ce sein que je ne saurais voir…
Oui je vois déjà trépigner d’impatience et me dire, heu…oui Grace pourquoi nous reparler de ce « pseudo scandale » à la mord moi le nœud ? J’y arrive chers lecteurs, en vérité il y’a 3 raisons pour lesquelles j’ai choisi de faire de ce sujet ma pochade du samedi.
La première raison : c’est que Scout LaRue est la fille de Bruce Willis. Comme les journalistes, j’ai trouvé « amusant » et navrant pour lui de voir sa fille tournée en dérision la belle image de bon américain défendant les belles valeurs traditionnelles et familiales. Si au moins, elle en était à sa première, on aurait pu se dire, la pauvre petite fille riche fait sa crise d’adolescence un peu tard. Meuh non camarades, et c’est ce qui me mène à la seconde raison.
Deuxième raison : j’ai appris au cours d’une conversation pendant la soirée ciné sous les étoiles, (vous vous souvenez n’est-ce pas ?) que la dénommée Scout LaRue avait déjà sévit en posant en 2011 sans culotte à l’arrière d’une moto pour une série de photos artistiques réalisées pour un site dont je n’ai pas retenu le nom. Apparemment ces clichés n’ont attiré ni l’œil d’un grand photographe, ni celui d’un cinéaste. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Troisième raison : Scout LaRue que je pensais comédienne (je l’ai confondu avec l’une de ses sœurs) et dont je n’ai trouvé aucune trace d’article dans Wikepedia a poursuivi ce que je pense être du personal branding offensif en utilisant la méthode du coucou* avec Instagram. Emboitant le pas de la chanteuse Rihanna censurée pour des « photos trop dénudées », la jeune femme lance l’hastag #Free the Nipple (libérez les nichons…) mais alors çà a fait pshitt…
Tout ceci pour dire que contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, il ne suffit pas d’être la fille de…pour trouver sa voie, qu’il ne suffit pas de provoquer ou de se montrer à moitié dévêtue pour obtenir des contrats, le marketing ne peut pas tout et surtout il ne peut créer un fond qui n’existe pas. J’ai voulu parler du cas Scout LaRue Willis comme d’un exemple de buzz réussi mais de flop marketing. A l’instar de certaines starlettes qui autrefois se pressaient sur la croisette pour avoir leur 15 minutes, le branding de la demoiselle manque de fond. Lorsque j’ai avancé un brin de ma théorie au cours de la soirée, d’aucuns m’ont rétorqué « fadaises Grace » quid de Paris Hilton et Nicole Ritchie, autres filles de qui ont réussi à transformer leurs essais en véritable business du néant ? Humm…Merci de me tendre une perche facile à saisir les amis, car si de loin Hilton et Ritchie semblaient brasser de l’air à leurs débuts, elles avaient l’avantage d’avoir planifier l’après téléréalité dès le départ. Donc oui leurs coups de buzz (sexe tape, sorties nocturnes tumultueuses, et j’en passe …) avaient in fine comme but de servir la vente de produits dérivés, et comme ce sont des pros, elles n’ont pas eu besoin de se payer des campagnes de presse, les journaux avaient déjà pris pour habitude de parler d’elles, il n’y avait plus qu’à appuyer sur le bon bouton et voilà….
A présent vous savez tout, j’espère avoir éclairer votre lanterne tout en vous divertissant quelque peu, je souhaite à la jeune Scout LaRue de trouver sa voie, son talent, de le cultiver et ensuite lorsqu’elle appliquera ce qu’elle a appris du marketing, elle pourra « certainement » transformer l’essai à son avantage.
A vous d’entrer dans la danse des mots en faisant part de vos avis. Aviez-vous entendu parler de cette histoire ? Qu’en pensiez-vous alors et maintenant ?
* La méthode du coucou : inspirée de la tendance du coucou qui consiste pour la femelle à pondre dans le nid d’une autre espèce afin que celle-ci assure la couvaison de l’œuf puis l’alimentation du jeune individu.
Je vois. Comment tu fais pour les connaitre si bien tu es abonné à Voici, CLoser et Gala ? 🙂
Aucun des trois Emmanuelle, mais puisque même les journaux dits « sérieux » ont besoin de gonfler leurs tirages ou d’augmenter le nombre d’abonnés en ligne, je n’ai qu’à cliquer pour être informée, c’est aussi simple que çà…