Octobre motivation : le doute et le regard des autres

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Nul doute que Descartes et Sartre ont inspiré les titres des deux épisodes des lundi de motivation du mois d’octobre 2013 bien que vous en ayez été les principaux instigateurs. En effet, parmi les thèmes que nombre d’entre vous m’avaient suggéré au mois d’aout dernier figuraient le doute et les autres. Les questions sur le doute, portaient le plus souvent sur comment le surmonter ou encore est-il forcément mauvais de douter ? Pour ce qui est des autres, ce qui ressortait majoritairement était le poids du regard (et par extension le jugement ) des autres. Vous avez eu l’occasion au cours du mois d’écouter ces épisodes, voici venu le moment de partager vos réflexions à ce sujet.

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14 octobre 2013 – Épisode 3

Je doute donc je suis ou les 1001 visages du doute.

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28 octobre 2013 – Épisode 4

Les autres c’est l’enfer ? Le poids du regard des autres


Comment percevez-vous le doute, le votre, celui des autres. Qu’en est-il du fameux regard des autres, vous sentez-vous le plus souvent foudroyé par son inquisition ou bercé par ses lueurs ?

Je vous retrouve dans les commentaire pour notre rituel d’échanges. Bonne semaine  à tous !

38 commentaires sur “Octobre motivation : le doute et le regard des autres

  1. J’ai eu la chance de déjà commenté directement avec toi sur YT ce que je peux rajouter c’est que meme si je plaisantais, je crois quand même que les autres sont un vrai enfer quand ils veulent décider pour toi, qu’ils pensent savoir mieux que toi ce que tu as à faire. Aujourd’hui je doute de moins en moins de moi, mais je méfie des autres, mes collègues surtout. Je me suis fais escroqué des idées et je n’ai plus confiance.

    X

    1. Quand on aime on ne compte pas cher Xavier, d’autant que YT n’est pas spécialement un lieu de « conversations » enfin pas comme je le conçois. Donc le blog permet de s’attarder davantage. T’exprimer doublement ou triplement ne peut être qu’un plus, car même si tu pense dire la même chose, tu y ajouteras forcément du neuf.

      Hum…Que tu doutes moins est un point positif, en revanche, que tu ne fasses plus confiance de façon aussi généralisée ne me semble pas très bénéfique pour toi à long terme. Certes, chat échaudé craint l’eau chaude, cependant je crois qu’il faut raison garder au risque de passer à côté de personnes qui valent la peine.

      Ta méfiance dans ce cas me semble une forme de défense, tu as peur de souffrir encore et c’est légitime. Pourtant, est-ce une solution qui te donne pleinement satisfaction ?

      A suivre…

  2. Hum tu as mangé quoi ce week-end tous ces articles d’un coup tu m’as choqué, je commence à douter de ton bon sens Grace. Chacun de nous passe sa vie à progresser en matière d’estime de soi : cela nous permet de moins douter, du moins pas tout le temps ou pas trop fortement ; mais aussi d’accepter d’agir malgré nos doutes (dont nous ne serons jamais totalement débarrassés face à certains choix complexes).

    Accepter ses limites et ses imperfections sans renoncer ni à exister, ni à agir, ni à se changer : ce n’est effectivement pas une solution miracle, mais cela peut suffire, entre autres choses, à rendre notre vie passionnante !

    Bonne route !

    1. Eééé je t’ai contaminée avec mon hummm ! Si c’est un message, il est bien passé. Je vais essayer de me limiter pour les articles….SouRIRES !

      Autrement merci de l’apport que tu amenées dans la discussion. Je retiens surtout ceci :

      Chacun de nous passe sa vie à progresser en matière d’estime de soi

      je la garde dans un coin de ma tête parce que j’ai l’impression que je n’insiste pas assez sur la notion du progrès dans la durée.

  3. Bravo pour le traitement développement personnel du mois, quelques longueurs ici et là cependant vous êtes en progrès c’est indéniable. Une précision concernant l’épisode du doute. C’est le paradoxe de l’âne de Buridan, vous ne mentionner à aucun moment le terme de « paradoxe » qui a son importance. Deuxième chose, vous promettiez un texte de Voltaire que je ne vois pas.

    Douter, hésiter, se comparer aux autres sont des phénomènes normaux, inhérents à la condition humaine. Selon le degré ils sont même souhaitable. Le doute nous pousse à la prudence, le regard avisé des autres à l’humilité. Tout cela nous incitent à réfléchir avant d’agir. Les problèmes ne surviennent que dans les extrêmes : trop douter ou trop se comparer inhibe et fait souffrir, vous avez fort bien montrer à quel point tout cela est caractéristique des personnes à basse estime de soi. Il y’a également l’excès inverse un excès d’orgueil et d’assurance peut mettre inutilement en danger.

    J.L

    1. Merci coach à la fois pour la correction versus l’adjonction, oui en effet après coup, je me suis souvenue du terme paradoxe, et il est totalement passé à la trappe pendant l’enregistrement. Au moins il sera pris en compte dans les commentaires. Vous m’avez bien écouté….Mea culpa…J’ai oublié d’inclure le texte dans l’article, je fais dès que je termine de vous répondre.

  4. Bonjour Grace, j’ai beaucoup aimé les deux épisodes, ils m’ont tellement appris même sur la culture générale, tu m’as obligé à faire des recherches sur Descartes, Sartre, Voltaire. Non seulement tu as une voix motivante, mais tu proposes toujours aussi une façon de réfléchir pour agir.Ce mois a été très riche en positive attitude, j’ai pu des choses constructives et tu as répondu à une question qui me posait un grand problème.

    1. Merci de ta fidélité Riccardo, je suis ravie de savoir que ces capsules peuvent aider dans la pratique au quotidien. Surtout tiens moi au courant de l’évolution du premier pas que tu as accompli.

  5. Bonsoir Grace,

    J’arrive un peu tard mais là j’ai le temps et je vois que tu as mis le paquet dans les nouveaux articles. Excellente c’est ce que je pense depuis ta reprise. Même face aux impondérables tu es restée constante, j’ai peur que tu finisses par être déçue Grace parce que y’a quand même pas mal de pleureuses aujourd’hui en France qui veulent que tout soit fait à leur place. Je le vois chez les nouveaux arrivants de la boite, plein de prétentions avec leurs diplômes et nuls sur le terrain. Estime et confiance en carton, mais eux tu les vois pas douter. Je peux te dire qu’on te remet bien dans la réalité, ils ont quelques temps pour se mettre au diapason et crois moi çà passe ou çà casse, en général çà passe. Tu m’as donné deux idées que je vais tester la semaine prochaine, je te tiens au courant.

    1. Ouille Philippe, je sens que cet automne a été un peu rude professionnellement pour toi. Je trouve le terme de « pleureuses » un peu excessif et je me demande bien quelles idées j’ai pu te donner et l’application que tu vas en faire. Brhhh j’en tremble pour tes commerciaux. SouRIRES !

      1. Tu me prêtes de mauvaises intentions Grace. Je suis contre le maternage, le paternalisme et tout ce qui ne permet pas aux hommes de se développer et je le dis. Ce que j’aime dans ton rendez-vous et sur ton blog en général c’est qu’on sent que tu en veux, que tu creuses et que t’es ouverte aux critiques etc… Autrement pourquoi je viendrais ici si souvent, ce ne sont pas les blogs qui manquent ? Mon credo c’est que nous vivons dans une société qui nous offre toujours plus de possibilités, et c’est agréable d’avoir l’embarras du choix. Au lieu de çà, certains doutes et se complaisent dans la médiocrité.

        Bien sûr que tu m’inspires et j’ai mis en place un projet de PCM dont je t’ai envoyé une copie. Management des ressources humaines français gagnerait à utiliser davantage de talents comme les tiens. Je soumets le projet en haut lieu, la décision sera prise au 2 semestre, d’ici là je tente l’expérience avec un ou deux éléments qui ont un potentiel qu’ils ne savent pas exploiter.

        1. Eh bien merci Philippe, tu as bien mis les points sur les « i ». Je comprends mieux ton positionnement. Pas de problème, tu auras mon avis sur ce projet.

  6. Bonsoir Grace,

    J’avais beaucoup aimé les deux épisodes Je connaissais pas ton histoire de l’âne et avec Descartes tu m’as ramené tellement, or que la philo te sert vraiment dans la vie ? Des fois quand je dois changer quelque chose, je réfléchis longtemps, je me pose pendant de questions, sinon çà va. C’est plus avec les femmes que je doute de plus en plus. Je suis un peu timide encore, même si çà ne se voit pas. Pour le regard des autres, en France, çà va, je gére.
    En tout cas, je suis tes conseils, je t’écoute souvent.

    1. Oui si on veut Michel…Je me suis jamais posée la question en ces termes pour la philosophie. En réalité tout m’inspire pour avancer, à partir du moment où j’y suis de la cohérence, j’explore, je teste, je me trompe et je recommence.

      Si tu gères, tout va bien mon cher… Et si de temps, il y’a un conseil qui trouve application chez toi, c’est parfait.

  7. Bonjour Grace,

    J’avais besoin de t’entendre ce matin. Je voulais te dire que tu m’as fais beaucoup de bien. L’épisode du doute est celui qui m’a le plus occupé parce que je doute beaucoup, je me pose beaucoup de questions. Et tu as raison à chaque instant de notre vie, nous devons faire des choix. De la réflexion la plus futile au choix de sa destinée, nous sommes constamment amenés à prendre des décisions et souvent çà n’est pas facile de balayer ses doutes. Je te souhaite un agréable dimanche. Sais tu que tu portes bien ton prénom ?

    1. Voici un commentaire plus qu’émouvant Paulette merci. Pour mon prénom, je transmettrais à ma maman, je pense qu’elle sera ravie de voir son choix applaudi…SouRIRES ! Il fallait que je détende cette vague d’émotion que tu m’as laissé ma chère.

  8. Je crois que je me focalise beaucoup trop sur les résultats, je ne vois pas les progrès que je fais et çà me décourage. Quand j’ai un coup de moi, je me remets un de tes podcast je les ai tous transférés dans mes favoris sur la tablette.

    1. A vrai dire, je trouve que ton discours a beaucoup évoluer depuis l’année dernière Jérôme. Tu as identifié un point important, à mon avis tu gagnerais à le creuser davantage.

  9. J’ai bien hésité à laisser un commentaire parce que je m’étais un peu énervé sur le sujet des grandes tailles. Quand je t’ai écouté, çà y’est j’ai presque écouté tous tes épisodes depuis que je viens sur ton blog, je crois que je les ai tous écouté, çà m’a encouragé à commenter ici, je ne savais pas comment tu as commencé et maintenant je comprends que tu veux vraiment partager et que c’est une façon pour toi aussi de te remettre. Je doute beaucoup de moi, j’anticipe aussi les critiques des autres parce que depuis que je suis petite je suis la boulotte de service. Avant je ne savais répliquer, aujourd’hui je le fais. Pourtant je suis quand même mal dans la peau je crois que j’ai peur quelque part de m’imposer. J’ai parfois eu l’impression dans tes exemples que tu parlais de moi alors que tu ne me connais pas. Je ne sais pas si je commenterais les autres motivation mais j’avais envie de te le dire que tu fais du bien quelque part.

    1. Merveille, tu dis beaucoup de choses qui méritent que l’on s’y penche davantage. Le doute, l’image de soi du passé qui se prolonge dans le présent, le poids du regard des autres. Je suis contente que tu trouves quelque chose dans ces lundi, merci d’avoir fait le tour, ce n’est pas courant. Je t’ai écris plus longuement en privé.

      Il n’y a pas d’obligation à commenter, c’est au feeling. A suivre…

  10. Tout tout pour moi mais c’est trop court Grace à chaque fois j’ai envie que tu continue, de te poser des questions mais je sais bien tu vas me dire que tu n’es psy et tu as du boulot. Merci de nous aider quand même.

    1. Ah bon ? J’ai déjà dis çà moi chère Geneviève ? SouRIRES ! C’est un plaisir de partager, quand je le peux et de la manière la plus simple possible. C’est bon de voir que çà porte et que çà aide.

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